14.000 mineurs marocains entrés illégalement en Espagne seront bientôt rapatriés. Des sources concordantes indiquent que les deux Etats ont pu trouver un accord pour que ces mineurs, par vagues successives, reviennent chez eux. Ce partenariat a été réclamé par les responsables de Sebta et Melilla, qui ont exprimé, à plusieurs reprises, leurs inquiétudes devant cette pression migratoire.
C’est un rapport publié par le Gouvernement espagnol qui révèle que près de 14.000 mineurs marocains non accompagnés de leurs parents sont entrés illégalement en Espagne, errant dans les rues. Le360 affiche que les immigrés, toutes nationalités confondues, vivent pour la plupart dans les villes dépendant de l’autorité territoriale de la région de l’Andalousie.
Et le Maroc vient en tête avec 61,89% du total des mineurs. Communément connus sous le nom de "Mineurs étrangers non accompagnés en Andalousie" (MENA), ils utilisent plusieurs moyens pour traverser la méditerranée soit par mer sur des barques de fortune, soit cachés dans les camions de transport international, soit dissimulés à bord de voitures appartenant à des réseaux de trafic d’êtres humains.
Le 360, qui tient ses informations du quotidien Assabah, rapporte que la police, dans un communiqué, a souligné que l’objectif du rapatriement est d’offrir aux mineurs marocains la protection et les garanties essentielles pour éviter qu’ils ne soient victimes d’exploitation par les mafias de l’immigration et de la drogue.
Devant les critiques lancées par plusieurs organisations des droits des migrants et des réfugiés, le Gouvernement espagnol estime nécessaire de remettre les mineurs marocains à leurs parents pour plus de sécurité.
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