Le corps d’un jeune Marocain de 23 ans, Mohamed Bouazza, qui avait disparu dans la nuit du 30 avril à la suite d’une altercation devant une discothèque anversoise avec un groupe de jeunes, a été repêché mercredi dernier, dans les eaux du fleuve l’Escaut.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté vendredi après-midi, dans le silence à la mémoire du jeune Marocain. Cette mort, dont les circonstances ne sont pas encore totalement éclaircies, intervient dans un contexte tendu, marqué par le double meurtre raciste d’une jeune femme d’origine africaine avec une fillette belge dont elle avait la garde, et une dame d’origine turque grièvement blessée, par un jeune partisan de l’extrème droite, jeudi à Anvers.
Le choc est d’autant plus grand que ce double meurtre est intervenu quelques jours seulement après l’agression raciste contre un artiste français d’origine gabonaise. Grièvement blessé par un groupe de skinheads qui l’on attaqué à Bruges, il était toujours dans le coma vendredi.
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