
Le Polisario critique le rapport du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, sur la situation au Sahara qui l’accable et accuse le Maroc de violation continue de la présence et du travail de la MINURSO.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a présenté, le jeudi 12 septembre dernier, devant les Etats membres des Nations Unies, un Plan d’action pour la Protection des sites religieux, qu’il a qualifié de « nouvel effort important pour lutter contre la haine et la violence dans le monde ».
Le Plan contient des recommandations concrètes pour aider les États membres dans leurs efforts visant à garantir la sécurité des sites religieux et également des recommandations pour l’ONU vis-à-vis des chefs religieux, de la société civile et des fournisseurs d’accès en ligne.
C’est suite au massacre dans des mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, en mars dernier, que ce Plan a été demandé par le Secrétaire général et élaboré par Miguel Moratinos, le Haut représentant de l’Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC).
Le numéro un de l’ONU, lors de sa présentation devant les Etats membres, a déclaré que « les lieux de culte du monde entier doivent constituer un havre de paix propice à la réflexion et à la paix, et non des sites d’effusion de sang et de terreur. Les gens dans le monde entier doivent pouvoir observer et pratiquer leur foi en paix », a-t-il ajouté, montrant ainsi la responsabilité des Nations Unis à parer au plus pressé pour la protection des sites religieux.
Le Programme vise à accroître les capacités d’atténuation, de gestion de crise et de planification des mesures d’urgence des Etats membres. L’équipe qui a conçu le document s’est penchée sur les impressions et les points de vue de nombreux acteurs rencontrés.
Ainsi, le Plan recommande à l’ONU de développer une campagne de communication mondiale pour favoriser le respect et la compréhension mutuelle et pour émettre une cartographie des sites religieux à travers le monde, permettant d’avoir un outil interactif en ligne pour saisir l’universalité des sites religieux et contribuer à favoriser le respect et la compréhension de leur profonde signification.
Ce Plan d’action vient compléter celui présenté en juin sur la lutte contre les discours de haine. Pour Moratinos, le succès du Plan dépendra de sa mise en œuvre et de l’engagement soutenu de toutes les parties prenantes et, en particulier, des États membres, à travailler activement à la sauvegarde des sites religieux, en collaboration avec les acteurs concernés.
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