La position de l’Administration Trump est on ne peut plus précise sur le règlement du différend autour du Sahara marocain. Les États-Unis “ont clairement fait savoir que Washington ne soutiendrait pas un plan visant à créer une nouvel État en Afrique”, rapporte The wall street journal.
Dans son analyse, l’auteur de l’article, Dion Nissenbaum, fait une déduction en se basant sur les propos des autorités américaines, laquelle semble beaucoup plus proche de la réalité. A l’en croire, "un nouvel État en Afrique pourrait en réalité être moins sûr. Si vous essayez d’établir un nouveau pays, cela pourrait créer une zone que des insurgés et des groupes comme l’État islamique pourraient profiter pour utiliser comme refuge".
Selon les écrits du journaliste, les États-Unis écartent l’option de l’indépendance pour régler le conflit. En effet, les autorités américaines sont plutôt préoccupées par la situation sécuritaire dans cette région, qui constitue une urgence à gérer. Elles sont déterminées à mettre fin à ce conflit en raison de la présence de la fantomatique République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Fort heureusement, les Etats-Unis et le Maroc, fait observer la même source, partagent la même position. Grâce au soutien de Washington, le Royaume est entre temps revenu à la table des discussions et a relancé, par la même occasion, la dynamique des tables rondes, engagée sous l’égide de l’ONU, en présence du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario.
Mais, cette dynamique se refroidit peu à peu, en raison de la situation en Algérie et de la démission de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Horst Köhler.