
Casablanca : débandade dans un café à chicha clandestin
Un tenancier de café à chicha a continué d’exercer, malgré la décision du Maroc de fermer tous ces établissements en vue de freiner la propagation du coronavirus. Les autorités...
La ville d’Oujda est en proie à l’insécurité. Un café drainant drogués et parieurs, menace la sécurité, voire la vie des habitants de la résidence « Al Mir », devant des autorités visiblement impuissantes.
Toxicomanes et parieurs, c’est le lot des fidèles de ce café situé au beau milieu de la résidence « Al Mir », route de Taza, où les habitants espéraient profiter d’un environnement plutôt sécurisant, pour leurs enfants.
Les nombreuses plaintes, réclamations et pétitions adressées aux autorités compétentes, n’y ont rien pu ; le café reste encore ouvert. L’un des habitants ne cache pas son dépit, devant l’incapacité des responsables à fermer ce café qui dérange, indique Hespress.
Une première fermeture est intervenue en 2018, au grand soulagement de toute la population ; seulement elle fut de courte durée. Et le café fut autorisé à rouvrir avec interdiction ferme de n’y point consommer la " chicha", de même qu’est interdite, l’utilisation des machines de jeux manuelles et le respect les horaires de fermeture est obligatoire.
Dans la pratique, aucune de ces mesures n’est respectée. Malgré les nombreuses correspondances électroniques au secrétaire général et même au ministère de l’Intérieur, rien n’a changé.
Au contraire, le Caïd du quartier, auteur d’un rapport détaillé sur les activités illicites au sein du café, recommandant sa fermeture, avait reçu un avertissement verbal, après une convocation à l’administration centrale, conclut la même source.
Aller plus loin
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Contrairement aux autres pays comme le Koweït, la Tunisie et l’Iran, qui ont décidé de fermer les cafés à chicha, au Maroc, ces cafés continuent de s’animer sans aucune mesure...
Dans une tentative de contourner la décision du ministère de l’Intérieur, certains propriétaires de cafés à Casablanca ont aménagé leurs lieux de résidence en bars à narguilé.
Le gérant d’un bar à chicha à Casablanca, a été interpellé ce mardi 1ᵉʳ avril pour avoir violé l’état d’urgence sanitaire.
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