Le royaume est ainsi classé 78e, devançant l’Algérie 72e, alors que la Tunisie prend la 95e place, soit la meilleure place au Maghreb (1 étant le pays le plus fragile). Pour le FPP, cité par le site tunisien Kapitalis, « les pays d’Afrique du Nord, à savoir l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, semblent s’être bloqués dans leur zèle révolutionnaire ».
Le FPP s’inquiète de l’avenir de ces pays car les conditions qui ont déclenché les soulèvements populaires de masse existent toujours. « Beaucoup d’indicateurs économiques, sociaux et politiques, continuent de s’aggraver. Les grondements de la révolution sont à nouveau en train de résonner, moins motivés par les idéaux cette fois-ci, mais plutôt par la dure réalité, et par le fait que ces idéaux n’aient pas abouti à améliorer les conditions de vie de nombreux citoyens », écrit le site Kapitalis.
Parmi les craintes des auteurs du rapport, le problème de migration des jeunes vers les pays européens. « Cette fuite des cerveaux est d’ailleurs reflétée dans l’un des indicateurs du rapport, peut être lente à changer, et ses effets peuvent être « dévastateurs », lit-on encore.
Pour éditer son rapport, le FDD agrège de nombreuses données notamment : le fractionnement des élites, la légitimité de l’Etat, l’inégalité du développement, l’état des services publics, la situation des droits de l’homme et l’Etat de droit, les pressions démographiques et les afflux de réfugiés enregistrés et la fuite des cerveaux.