Malgré les nombreuses sensibilisations et les arrestations, la désinformation arrive à s’imposer sur la toile et les applications de messagerie instantanée. Depuis lundi, de fausses informations circulent concernant de nouvelles marches ayant eu lieu à Tanger, dimanche soir, avec la même intensité que les manifestations ayant eu lieu samedi.
Des internautes jurent avoir eu les échos d’une marche, dimanche soir. Fake news, selon barlamane.com qui renseigne que "ce bruit de foule n’était d’autre que les Tangérois, perchés sur leurs fenêtres, terrasses et balcons, scandant Allahou Akbar ". L’information a également été démentie par les autorités locales, après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo de manifestations. Selon la même source, cette vidéo est un montage d’anciennes manifestations ayant eu lieu à Laâyoune.
Les seuls faits enregistrés dimanche, sont des arrestations de malfrats ayant enfreint le confinement obligatoire dans la nuit du samedi 21 mars. Le non-respect de l’état d’urgence décrété le vendredi 20 mars pour un mois, est "une infraction passible de 300 à 1 300 dirhams d’amende et de 3 mois de prison, ou les deux peines combinées".
La propagation du coronavirus au Maroc a davantage rendu fertile le terrain des fausses informations avec son lot de conséquences comme la panique, la confusion, le doute. Les citoyens sont induits en erreur. Les autorités marocaines mènent actuellement une lutte implacable contre ceux qui créent et propagent les fausses informations en relation avec l’épidémie de coronavirus.
C’est d’ailleurs dans ce cadre que la police judiciaire a mené une série d’arrestations, dans plusieurs villes du Maroc, des personnes ayant diffusé de fausses informations.