« Nous avions des billets d’avion et, lorsque nous nous sommes présentés au comptoir d’enregistrement, les personnes présentes nous ont informés que nous ne pourrions peut-être pas embarquer sur ce vol. Nous avons donc attendu une heure et demie avec les autres passagers refusés. Il n’y avait personne de Wizz Air au comptoir d’enregistrement », a déclaré Alan Smith* au Mirror, précisant que les personnes chargées de l’enregistrement n’étaient même pas des employés de la compagnie. Il avait acheté son billet à plus de 400 € (337 £) pour les vols. À l’en croire, les passagers concernés ont dû insister auprès des agents d’enregistrement pour pouvoir prendre une photo de leurs billets d’avion sans siège attribué.
À lire :Colère contre Royal Air Maroc
Face à l’impossibilité de se rendre à Rome, Alan et son épouse ont perdu une nuit d’hôtel et ont dû réserver un hébergement à Marrakech. Le lendemain, le couple a pris un vol British Airways pour le Royaume-Uni, après avoir dû annuler son vol en Italie. « Au total, cela nous a coûté plus de 1 500 euros », a déclaré Alan, pour qui l’expérience Wizz Air est « décevante ». « Wizz Air n’a jamais pris contact spontanément pour accuser réception du refus d’embarquement ni pour s’excuser », a-t-il ajouté. Le couple a déposé une demande d’indemnisation et a reçu une réponse de la compagnie aérienne. « D’après les dernières nouvelles, le service client de Wizz Air a rejeté notre réclamation, car nous ne sommes pas en mesure de fournir le formulaire de refus d’embarquement qui ne nous a jamais été fourni », a-t-il expliqué.
À lire :Un vol Royal Air Maroc stoppé avant le décollage à Nantes
Contacté par le média britannique au sujet des réclamations du client, la compagnie a expliqué que le problème résultait d’une erreur administrative. L’équipe sur place n’avait pas fourni le formulaire requis pour traiter l’indemnisation. Par conséquent, le dossier n’a pas été correctement enregistré dans le système de Wizz Air. D’où, l’impossibilité pour les agents du service client d’effectuer un remboursement.
Alan a mal vécu cette situation. Il prend une décision radicale : « Nous ne volerons plus jamais avec cette compagnie ».
*Nom modifié