120 nouveaux radars seront bientôt déployés dans plusieurs villes marocaines, pour renforcer la sécurité routière. Ces équipements ont été remis mardi, à la Gendarmerie Royale et à la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) (Police).
Patrick Ramaël, le juge en charge de l’affaire Ben Barka, a refusé de donner plus de précisions à Interpol à propos des quatre mandats d’arrêt émis le 18 septembre à l’encontre de quatre Marocains.
Le juge "estime inutile et hypocrite de fournir de plus amples éléments afin de permettre d’apprécier s’il s’agit d’une affaire mettant en cause des responsabilités étatiques". Pour lui Interpol "revendique le blocage des diffusions sollicitées selon des procédures qui tiennent compte des intérêts politiques et diplomatiques".
Ces mandats, mis en suspend seulement 24 heures après leur émission, visent le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, le général Abdelhak Kadiri, ancien patron de la Direction générale des Études et de la Documentation (DGED, renseignements militaires), Abdelhak Achaachi, membre des services secrets marocains et Miloud Tounsi présent lors de l’enlèvement.
Mehdi Ben Barka, opposant au régime marocain dans les années 60, a disparu le 29 octobre 1965 à Paris. Enlevé devant la brasserie Lipp, le corps de Ben Barka n’a jamais été retrouvé.
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