Le Maroc vient d’autoriser la création de deux zones industrielles militaires. C’est ce qui ressort du conseil des ministres tenu samedi à Casablanca et présidé par le roi Mohammed VI.
Le juge français Patrick Ramaël, chargé de l’affaire Ben Barka, a ordonné une perquisition au siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). L’objectif serait de mettre à jour les informations détenues par les services de sécurité français dans l’affaire de l’opposant au régime Hassan II.
Lors de cette perquisition menée par le juge en personne, 23 dossiers sur la disparition de Ben Barka ont été saisis. Ceux-ci contiendraient des informations sur des personnes soupçonnées d’être impliquées dans la disparition de l’opposant marocain en 1965. Parmi ces dossiers figureraient ceux du Roi Hassan II, du général Hosni Benslimane et du général Mohamed Oufkir.
Mehdi Ben Barka, opposant marocain au Roi Hassan II, avait été enlevé le 29 octobre 1965 à Paris. Depuis son enlèvement, organisé par les services marocains aidés de policiers français, le corps de Mehdi Ben Barka n’a jamais été retrouvé.
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