Un groupe de vingt-cinq étudiants de différentes nationalités, notamment des Marocains, des Iraniens, des Égyptiens et des Nigériens, est sans permis de résidence permanent aux Pays-Bas. Les autorités néerlandaises exigent d’eux ce précieux sésame. Sans quoi, ils risquent d’être expulsés des Pays-Bas vers leurs pays d’origine à partir du 4 septembre prochain, font savoir des médias locaux, précisant que la même exigence n’a pas été faite aux étudiants ukrainiens. Les autorités néerlandaises offrent deux possibilités aux personnes concernées : déposer une demande d’asile sur le sol néerlandais ou quitter le pays immédiatement à l’expiration de la validité de leur permis de séjour temporaire, prévue pour le 4 septembre prochain.
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Le groupe d’étudiants qui s’insurge contre cette décision a exprimé son mécontentement devant le ministère de la Justice et le bureau de l’Immigration et de la Citoyenneté. Ces étudiants revendiquent un traitement équitable comparable à celui réservé aux étudiants ukrainiens. Dans une déclaration à un média local, un étudiant a expliqué qu’environ deux mille étudiants de diverses nationalités sont dans une situation similaire. Aussi, a-t-il fait savoir que les autorités ont invoqué des raisons de sécurité pour expliquer la décision d’interdiction d’une manifestation de plus grande envergure lors du deuxième rassemblement, en réponse à celle qui a eu lieu lundi dernier et qui a réuni près de cent étudiants.
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Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, nombreux sont les étudiants étrangers, dont des Marocains, qui ont regagné leurs pays d’origine ou ont choisi de trouver refuge dans les pays voisins. Au Maroc, le gouvernement avait œuvré pour leur rapatriement. Confronté à une situation délicate à leur retour, il est entré en contact avec les autorités ukrainiennes et les nations voisines, en vue de trouver des solutions pouvant leur permettre de poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.