Selon le ministre algérien de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali, ces deux projets sont : un méga-projet intégré d’exploitation et de transformation du phosphate à l’Est du pays et méga-projet de mine de fer à Gara Djebilet (Tindouf) dont les études sont en cours de finition afin de préparer son lancement dans "les plus brefs délais".
Le coût d’investissement de ces deux projets est estimé "entre 15 et 16 milliards de dollars", précise le ministre. Le complexe du phosphate qui s’étend sur cinq wilayas de l’Est du pays (Tébessa, Souk Ahras, El Tarf, Skikda et Annaba) devant permettre à l’Algérie de figurer parmi les plus grands exportateurs d’engrais dans le monde, un clin d’œil pour le voisin marocain.
En novembre 2018, un mémorandum d’entente avait été signé à Tebessa, lequel précise que la société Asmidal (filiale du groupe Sonatrach) détient 34% de ce complexe contre 17% pour le groupe Manadjim El Djazair (Manal), soit un total de 51% pour la partie algérienne, tandis que la partie chinoise (le groupe Citic, le Fonds de la Route et de la soie, le Fonds sino-africain pour le développement ainsi qu’un technologue à intégrer) détient les 49% restants.
Pour l’heure, les études se poursuivent. "Pour l’instant, tout est a l’étude. Tant nous avons rien signé, nous n’avons rien à dire. Rien n’est sûr, des deux cotés d’ailleurs. Pour l’instant nous avançons sur plusieurs fronts et le jour de la signature nous vous dévoilerons tout", a laissé entendre Ferhat Ait Ali.