La police libère un otage palestinien à Rabat

Les éléments de la police ont réussi à libérer un Palestinien enlevé à Rabat. Celui-ci était par ailleurs recherché à l’échelle nationale pour escroquerie et émission de chèques en bois.

Les présumés auteurs de l’enlèvement du Palestinien sont au nombre de trois. Parmi eux, un ancien officier de la police judiciaire. Accusés d’enlèvement et de séquestration, les trois mis en cause ont été déférés devant le parquet général compétent de Rabat. Ces trois individus avaient surpris le ressortissant palestinien dans les parages du mausolée Mohammed V dans la zone de Hassan, et l’avaient forcé à les accompagner à Salé pour lui soutirer de l’argent, rapporte Assabah.

Dans la foulée, le Palestinien leur a fait croire qu’il voulait appeler sa famille pour lui demander de l’aide, mais il a plutôt appelé la police. Les éléments de la police se sont aussitôt rendus sur les lieux. Les faits se déroulaient à Bab Lakhmiss dans l’ancienne médina de Salé. À leur arrivée, ils sont entrés par effraction et ont réussi à libérer le Palestinien. Ils découvrent que celui-ci est connu des services de police.

Il était activement recherché à l’échelle nationale pour émission de chèques en bois et escroquerie. Placé en garde à vue, il a confié aux enquêteurs que les trois individus qui l’ont enlevé ont demandé à sa femme une rançon en contrepartie de sa libération. Les présumés preneurs d’otage ont rejeté en bloc ces accusations. Ils affirment que le mis en cause les avait plutôt escroqués. Le Palestinien aurait loué des appartements et cédé «  les pas-de-porte  » à d’autres locataires avant de disparaître dans la nature.

L’ancien officier de la police explique avoir loué au mis en cause son appartement situé dans le complexe résidentiel «  Machaa Allah  » dans le quartier Al Wifak à Témara mais s’est rendu compte qu’il était victime d’escroquerie après le retour des chèques impayés et la disparition du Palestinien.