La Cour d’appel d’Anvers vient de condamner Ben Saddik à cette peine pour son implication dans le blanchiment d’argent transfrontalier de 1,2 million d’euros issus d’activités illégales, liées à des contrats de travail fictifs, des transactions immobilières douteuses et des paiements numériques. Un nouveau coup dur pour le Belgo-marocain qui a fait son retour sur les rings du Glory en début d’année, après une longue suspension pour dopage.
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Karim. S, un entraîneur de football et entrepreneur aux Pays-Bas, avait été condamné en 2020 dans la même affaire, à 42 mois de prison pour avoir blanchi plus de 2,5 millions d’euros, rappellent des sources belges. Après investigations, les autorités belges ont découvert que Ben Saddik, son frère Said et un certain Emad N. figurent parmi les destinataires de ces flux illicites. Deux valises contentant près de 508 000 euros en liquide, ainsi que des documents falsifiés, ont été retrouvés au domicile d’Emad. N, lors d’une perquisition.
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Ben Saddik est connu des services de police pour blanchiment, violences et menace de mort à Bruxelles, port d’armes prohibées et participation à une organisation criminelle. Avec cette nouvelle condamnation, sa réputation prend un coup. Outre les peines privatives de liberté, la Cour a condamné le champion marocain à verser 40 000 euros d’amendes, son frère Said, 24 000 euros et Emad N., 16 000 euros. La juridiction a également ordonné la saisie des fonds blanchis, estimés à 1,23 million d’euros.