Le procès de la candidate du Rassemblement national (RN) à la présidentielle, Marine Le Pen, pour ses propos sur le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui devait s’ouvrir mardi 29 mars a été reporté au 6 octobre.
Le CCIF a été dissous, le 2 décembre 2020, mais ses actions en justice restent valides. À la demande de son avocat David Dassa-Le Deist qui redoutait une instrumentalisation « à dix jours du premier tour » de l’élection présidentielle, la 17ᵉ chambre du tribunal judiciaire de Paris a décidé de reporter le procès de Marine Le Pen pour ses propos contre l’association, après la période électorale, et ce, « pour une bonne administration de la justice » et afin d’assurer « la sérénité des débats », rapporte Le Monde.
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Réagissant aux attentats contre deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande dont le bilan fait état de 51 décès et 49 blessés, la présidente du Rassemblement national avait qualifié, le 17 mars 2019, le CCIF de « collectif de fondamentalistes islamistes qui cherche à empêcher toute critique du fondamentalisme islamiste, en la qualifiant d’islamophobe ».