Selon les prescriptions de l’Islam, le jeûne du mois de ramadan est obligatoire pour tous les musulmans adultes en bonne santé. Les personnes malades sont dispensées du jeûne. Pourtant, plusieurs personnes diabétiques s’entêtent à faire le jeûne du ramadan.
Le professeur Abdul Basit, président régional de la FID pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord et le professeur Yakoob Ahmedani conseillent aux personnes atteintes de diabète qui désirent observer le jeûne, de consulter leurs médecins et prendre certaines précautions. Aussi, doivent-elles également adopter un programme basé sur la quantification des risques, les ajustements des médicaments et la surveillance de la glycémie.
Parmi les risques auxquels s’exposent les diabétiques qui jeûnent, il y a les accidents vasculaires cérébraux, la déshydratation, l’hypoglycémie et l’hyperglycémie. Ces risques sont à quelque différence près, les mêmes pour les diabétiques de type 1 et 2. Les professeurs expliquent qu’avec le respect de certaines règles, les diabétiques de type 1 et 2 pourraient observer le jeûne du ramadan sans grand risque. L’autosurveillance de la glycémie par exemple, renforce la sécurité des personnes et améliore la gestion de la glycémie.
Pour les diabétiques de type 2 sous médicaments oraux, les médecins leur conseillent de prendre leurs doses entre l’aube et le crépuscule, si elles tiennent à faire le jeûne. La prudence doit être de mise ; et en présence d’une hyperglycémie, une injection d’insuline s’impose.