Les choses se compliquent pour le prédicateur marocain. « L’homme a perdu son droit de séjour en France et devait retourner dans son pays d’origine, le Maroc. Il a donc été placé dans un centre de retour fermé en vue de son éloignement du territoire », a indiqué Nicole de Moor, faisant savoir que la justice belge qui a refusé à nouveau d’extrader Hassan Iquioussen vers la France a aussi décidé mardi que l’imam de Lourches « ne peut plus être placée en détention provisoire dans l’attente de son extradition vers la France ». « En conséquence, cette personne n’a plus à porter de bracelet électronique », a ajouté la secrétaire d’État.
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Au dire de cette responsable chrétienne-démocrate flamande, le prédicateur marocain « ne donne aucun signe qu’il souhaite retourner volontairement » alors que « les autorités françaises réclament toujours le retour de la personne afin de pouvoir l’envoyer au Maroc ». Elle précisera par ailleurs que Hassan Iquioussen n’a « pas l’autorisation de séjourner sur le territoire belge ». « Nous restons en contact avec la France pour permettre son éloignement », a-t-elle souligné.