Selon les sources ayant requis l’anonymat, les services secrets néerlandais ont utilisé le logiciel israélien Pegasus pour pirater le téléphone de Ridouan Taghi, qui, en 2019, a été arrêté à Dubaï, rapporte NL Times. À l’époque, il était soupçonné d’avoir commandité neuf assassinats. Les services secrets néerlandais ont refusé de commenter ces accusations, fait savoir de son côté Volkstkrant.
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Les Pays-Bas ne sont pas le premier pays accusé d’avoir utilisé le logiciel du groupe israélien NSO à des fins d’espionnage. Les mêmes accusations ont été portées contre le Maroc. Ce dernier a été accusé d’avoir utilisé Pegasus pour pirater des numéros de dizaines de journalistes et de militants des droits de l’Homme à la suite d’une une enquête menée par Forbidden Stories et ses partenaires, dont Amnesty International. Des allégations rejetées par Rabat qui a d’ailleurs porté plainte à Paris.