Le miel marocain est en péril
Les apiculteurs marocains sont inquiets. Depuis des années, des colonies d’abeilles sont décimées en raison de la sécheresse et des aléas climatiques, ce qui affecte durement la production du miel.
RTBF consacre une émission à la cédraie de l’Atlas
La chaîne de télévision belge RTBF a consacré, dimanche soir, son émission "le jardin extraordinaire" à la cédraie de l’Atlas, relatant les efforts du Maroc pour la sauvegarde de cette richesse menacée de dépérissement.
L’émission intitulée "Le cèdre de l’Atlas : dernier rempart" a connu la participation sur le plateau de Abdelaziz Mokrim, professeur à l’institut
vétérinaire Hassan II.
La cédraie permet la mobilisation de 40 pc des ressources en eau, la protection des infrastructures et des terres agricoles et la sécurisation des populations contre les crues. Ce véritable château d’eau du Maroc demeure soumis à des contraintes diverses qui hypothèquent sa durabilité et freinent son développement, notamment celles occasionnées par la récurrence des périodes de sécheresse prolongées, mais surtout celles liées au surpâturage, au prélèvement de bois de feu et aux coupes illicites.
L’émission a également évoqué un projet de maison de la cédraie qui sera érigée dans la région d’Azrou dans le cadre de la coopération avec la Wallonie et qui mènera des actions de sensibilisation pour la sauvegarde du cedrus Atlantica, dernier rempart contre la désertification.
L’écosystème cédraie du Moyen Atlas central recèle une biodiversité très riche. Il abrite 50 pc des espèces mammifères du Maroc, 60 pc des espèces d’oiseaux et 57 pc des espèces reptiles et amphibiens. Selon des chiffres du Haut commissariat aux Eaux et forêts, la cédraie génère annuellement des recettes forestières de l’ordre de 50 millions de DH, 80.000 m3 de bois d’oeuvre, 100 millions d’unités fourragères et 73.000 m3 de bois de feu.
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