Rym Fikri : de graves accusations contre la chanteuse

La famille de l’époux de Rym Fikri, disparu, enlevé puis assassiné, a porté de graves accusations contre la chanteuse. Son avocat prend sa défense.

Le mari de Rym Fikri avait été kidnappé le 8 février, près de chez lui à Casablanca, par des individus qui étaient à bord d’un véhicule tout-terrain, avant d’être assassiné. Son corps sera découvert dans le lit d’une rivière aux environs de Rabat. Dans la foulée, les services de police de Casablanca ont interpellé six individus dont un ressortissant français d’origine marocaine, le principal suspect. Suite à l’annonce de l’assassinat du défunt époux, la belle famille a porté des accusations contre Rym Fikri. Selon le père du défunt, son fils « n’allait pas bien depuis qu’il a connu » la chanteuse. C’était elle « qui gérait son argent », a-t-il ajouté, poursuivant que son défunt fils a commencé à avoir des problèmes de santé notamment « des oublis » et que sa mère était en train de l’aider à surmonter cette phase.

Ces accusations ont suscité des réactions de la part de Mourad Elajouti, l’avocat de la chanteuse. Dans un communiqué, il dit avoir « reçu avec un profond étonnement et perplexité des déclarations suspectes » de la famille du mari de sa cliente. « Alors que nous condamnons fermement ces accusations sans fondement et sans preuves substantielles, nous nous interrogeons sur leurs motivations et leur opportunisme, étant donné qu’elles interviennent avant même les rites funéraires et les condoléances », a ajouté l’avocat. Précisant que « les enquêtes sur cette affaire sont toujours en cours », il estime que « ces déclarations pourraient constituer une violation du secret de l’enquête et un désir manifeste de priver ma cliente de ses droits successoraux ».

Elajouti n’écarte pas la possibilité de poursuivre la famille du défunt époux de Rym Fikri en justice. « Bien que nous comprenions les circonstances difficiles que traverse la famille du défunt, nous les mettons en garde que ces déclarations relèvent de la diffamation et de la calomnie, passibles des sanctions pénales, et ma cliente se réserve le droit de recourir à toutes les voies légales pour protéger sa réputation et tous ses droits », a-t-il poursuivi.