
Contre la France, l’Algérie pourrait être prise à son propre piège
L’Algérie ne digère toujours pas la reconnaissance française de la souveraineté du Maroc. Elle utilise ses ressortissants en situation irrégulière sous OQTF (Obligation de...
Les relations commerciales entre la France et l’Algérie se tendent un peu plus après la reconnaissance de la marocanité du Sahara par le président français Emmanuel Macron.
Selon Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, les autorités algériennes ont pris une mesure radicale : l’interdiction pour les banques de traiter les documents d’importation en provenance de France. Cette décision, effective même pour les expéditions antérieures au 4 novembre, marque une escalade dans les tensions diplomatiques entre les deux pays.
À lire : Sahara : la France réaffirme son soutien au Maroc
« À partir du 5 novembre 2024, les domiciliations d’importation concernant des marchandises en provenance ou à destination de la France ne seront plus traitées par les banques locales.
• Les opérations d’exportation vers la France sont également concernées par cette mesure.
• Exceptions : Les transactions dont le Bordereau de Livraison (BL) porte une date antérieure au 4 novembre 2024 pourront toujours faire l’objet d’une domiciliation.
• Les factures de biens déjà domiciliés seront traitées sans blocage. »
, font savoir les autorités algériennes.
Ce durcissement fait suite à la visite d’Emmanuel Macron au Maroc et à son soutien affiché à la souveraineté marocaine sur le Sahara. Une position qui a provoqué une vive réaction d’Alger. Xavier Driencourt, visiblement amer, a commenté la situation avec ironie : « Pour remercier la France, l’Algérie a décidé d’interdire toutes les importations et exportations françaises vers la France… Nous sommes certainement aveugles. »
Aller plus loin
L’Algérie ne digère toujours pas la reconnaissance française de la souveraineté du Maroc. Elle utilise ses ressortissants en situation irrégulière sous OQTF (Obligation de...
L’Algérie voit d’un mauvais œil la visite de Rachida Dati, la ministre française de la Culture, au Sahara marocain, qualifiant ce déplacement de « particulièrement grave ».
À l’heure où les relations diplomatiques entre Rabat et Paris se réchauffent, l’Algérie se trouve en difficulté et planifie sa riposte en cas de bras de fer avec la France dont...
Aux yeux du président algérien Abdelmadjid Tebboune, le plan d’autonomie « sous souveraineté marocaine » défendu par Rabat est « une idée française, pas marocaine ».
Ces articles devraient vous intéresser :