Un couple marocain et ses trois filles mineures âgées de 12, 8 et 5 ans sont arrivés clandestinement à Pampelune en provenance du Maroc il y a un mois, cachés dans une remorque chargée de légumes. Sans ressources ni aide, ils sont à la rue depuis...
Les autorités marocaines ont ramené samedi vers El Ayoun, chef-lieu du Sahara, 66 immigrés illégaux subsahariens parmi 80 qui étaient bloqués à la frontière de la Mauritanie, a-t-on appris de source policière.
Aucune information n’a pu être obtenue sur le sort des treize personnes qui manquent parmi les 80 immigrés qui avaient été arrêtés à El Ayoun avant d’être conduits par la police à la frontière - où ils étaient restés bloqués après le refus de la Mauritanie de les laisser entrer dans le pays.
Une femme enceinte avait été ramenée dès jeudi à El Ayoun où elle a pu accoucher normalement dans l’hôpital de la ville. Contactée par l’AFP à El Ayoun, cette femme s’est plainte de "mauvais traitements" subis par le groupe après les arrestations.
Dans un message adressé vendredi à l’AFP, un voyageur qui avait passé le poste frontière entre le Maroc et la Mauritanie assurait que 16 membres de ce groupe étaient morts "de soif, de faim et d’épuisement" après avoir passé cinq jours dans un "no man’s land" désertique situé entre les deux pays.
Le commissaire principal d’El Ayoun avait confirmé l’arrestation des clandestins et leur expulsion vers la frontière mauritanienne, précisant qu’ils projetaient de gagner l’archipel espagnol des Canaries, au large du Sahara.
Les immigrés ramenés de la frontière mauritanienne étaient retenus samedi dans les locaux de la police à El Ayoun, a-t-on précisé par ailleurs, dans l’attente d’une décision sur leur sort.
Selon le témoin qui a alerté l’AFP vendredi, ces immigrés illégaux provenaient du Ghana, du Liberia, de la Sierra Leone, d’Angola et de la Côte d’Ivoire.
AFP
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