Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
La police espagnole a annoncé avoir mis en échec la fuite de 14 citoyens marocains de la ville de Ceuta vers les côtes marocaines, depuis le début de la pandémie du coronavirus (covid-19) et la mise en place en Espagne de l’état d’urgence sanitaire le 13 mars dernier.
D’après l’agence "Europa Press", ces 14 individus ont été surpris à la plage "Tarajal” d’où ils voulaient rejoindre à la nage le territoire marocain. Hormis ce groupe, trois autres Marocains tentaient aussi de regagner le Maroc à travers la bande côtière “Bahia”, praticable à pied en période de marée basse.
Au total, 12 clandestins marocains sont parvenus à rejoindre le Maroc depuis mars dernier, en empruntant les voies qu’utilisent fréquemment dans le sens opposé, les migrants clandestins pour rejoindre la ville.
Selon le même média, les Marocains dominent les 160 personnes interpellées pour avoir violé les mesures de l’état d’urgence sanitaire. Elles ont été placées dans un centre sportif local. Parmi elles, 60 travailleurs transfrontaliers restés bloqués après la fermeture des frontières ainsi que 100 adolescents qui vivaient dans la rue, dans la zone portuaire, attendaient l’occasion de rejoindre l’autre rive espagnole.
Par ailleurs, 24 personnes de ce groupe ont été autorisées à rejoindre un chalet qu’un volontaire a mis à disposition des Marocains bloqués en terre espagnole. 15 autres personnes ont été admises dans la mosquée Al Oumma. Quant aux Marocains restés bloqués dans les deux villes de Sebta et Mellilia, des procédures sont en cours pour leur rapatriement dans les meilleures conditions, rappelle-t-on. Il en est de même pour le reste des 22 000 compatriotes, encore bloqués un peu partout dans le monde entier.
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