L’arrestation de la jeune femme a eu lieu dans un hôtel où elle s’est réfugiée pour échapper à son mari violent. La vérification de son identité a permis aux policiers de savoir qu’elle faisait l’objet d’un avis de recherche pour escroquerie, chantage et menace de divulguer des images compromettantes. Cette mère de deux enfants est accusée d’avoir encaissé 124 virements de la part d’Israéliens et de ressortissants du Golfe victimes de chantage sexuel. Sur ordre du procureur du roi près le tribunal de première instance d’Oued Zem, elle a été placée, en début de semaine, en détention préventive, fait savoir le quotidien arabophone Assabah.
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Selon une source proche de l’enquête, cette femme n’est pas la seule personne impliquée dans cette affaire de sextorsion. Il y a également son époux, fils d’un ancien responsable de police. Celui-ci « publiait sur son profil Facebook de la photo d’une belle femme et demandait à ses interlocuteurs de s’exhiber pendant qu’il filmait ». Après quoi, il faisait chanter ses victimes. Il exigeait d’elles des sommes d’argent. Il revient alors à sa femme d’encaisser les virements effectués par les victimes.
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La date de comparution de l’accusée a été fixée au 25 décembre. Le juge d’instruction près du tribunal de première instance d’Oued Zem devrait organiser une confrontation entre son mari, certains de ses proches impliqués, de près ou de loin, dans cette affaire de sextorsion et elle.