« Les autorités de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane n’ont pas autorisé la tenue de cette réunion de concertation qui était prévue jeudi au siège d’un parti politique. Et ce, sur instructions du gouverneur de la préfecture et wali de la région de Souss-Massa, Saaïd Amzazi », rapporte le quotidien Assabah.
Cette réunion préparatoire pour la constitution d’un « Groupement d’action de soutien au peuple kabyle » a été interdite parce qu’elle « ne cadrait pas avec la stratégie de l’État, axée essentiellement sur la feuille de route tracée par le Roi, dont notamment le principe de non-ingérence dans la souveraineté des États », détaille la publication.
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L’initiative intervient suite à la proclamation de l’indépendance de la Kabylie le 20 avril 2024, et dans un contexte de provocations répétées de l’Algérie visant à nuire à l’intégrité territoriale du Maroc. Mais le royaume n’entend pas réagir à ces hostilités de son voisin.
Dans son dernier discours du Trône, le roi Mohammed VI affirmait : « Je rassure Nos frères en Algérie : vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc qui n’est nullement un danger ou une menace pour vous. […] La sécurité et la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple, sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc ».