
La compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc (RAM) a choisi d’aller plus loin. En témoignent ses nouvelles ambitions pour son activité long-courrier.
La fin de séjour de dizaines de vacanciers partis chercher le soleil au Maroc a quelque peu été chahutée samedi. Alors qu’ils s’étaient présentés bien à l’heure à l’enregistrement, ils ont été confrontés à des explications plutôt confuses de la part des hôtesses.
"On m’a d’abord remis un petit bout de papier me signifiant qu’il fallait que je me représente 45 minutes plus tard car une erreur avait été commise par l’agence lors de la réservation", explique l’un d’eux. "Lorsque j’ai constaté que de nombreux autres passagers faisaient demi-tour dans la file d’enregistrement sans avoir obtenu eux aussi leur carte d’embarquement, j’ai compris que mon cas n’était pas isolé. Alors qu’on m’avait certifié que je pourrais prendre le vol de 13h45, lorsque je me suis représenté au guichet, on m’a signifié qu’il n’y avait plus de place dans l’avion."
Pourtant, ce passager comme tous les autres disposait d’une confirmation écrite de la réservation de son vol. "On m’a finalement répondu que la RAM avait fait du surbooking." De nombreux Belges se retrouvaient ainsi sur le carreau. À force de négocier, quelques minutes avant l’embarquement, une poignée de chanceux a finalement pu monter à bord, en classe business. Pour tous les autres, pas de champagne ni de dîner trois services à bord : ils ont dû passer par Zurich, Rome ou Paris. Au lieu d’arriver à 18h, ils ont finalement atterri peu avant minuit...
Dernière Heure - V. S.
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