Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.
La Cour d’appel de Rabat a condamné mercredi le directeur de l’hebdomadaire arabophone "Akhbar Al Ousboua", Anas Tadili, à un an de prison pour diffamation à l’encontre d’un ministre, a-t-on apris de source judiciaire.
Le journaliste était poursuivi pour une information publiée le 9 avril où il affirmait qu’un ministre marocain en exercice - dont le nom n’était pas cité mais qui était identifiable dans le contexte de l’article - avait été surpris par la police alors qu’il entretenait des rapports homosexuels dans une station balnéaire au nord du Maroc.
Anas Tadili a également été condamné à verser une amende de 10.000 dirhams (900 euros). En première instance, le 1er juin dernier, il avait été condamné à six mois de prison pour "diffamation et diffusion d’une fausse nouvelle susceptible de troubler l’ordre public" ainsi qu’à une amende de 5.000 dirhams.
L’association de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF) avait vivement dénoncé "le recours à l’emprisonnement dans les cas de diffamation", estimant qu’il existe "d’autres mesures susceptibles de sanctionner un article, comme le paiement d’une amende raisonnable".
Anas Tadili purge actuellement à la prison de Salé (proche de Rabat) une peine de six mois relative à un précédent procès dans lequel il avait été condamné pour non paiement d’une amende due aux douanes marocaines.
Afp
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