L’Office national des aéroports (ONDA), s’est doté du ManagAir, un système de gestion du trafic aérien de dernière génération mis en place par Indra afin de se positionner comme leader dans la région en matière de navigation aérienne.
Un Marocain, accusé d’avoir détourné un avion en Espagne en août 1999, avec une arme fictive, a été condamné à cinq ans de prison par un tribunal de Barcelone, au nord-est de l’Espagne, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Conformément aux réquisitions du parquet, le tribunal a réduit la peine de Mohamed El Ouafi, en lui accordant partiellement des circonstances atténuantes en raison de son état d’aliénation mentale et des troubles délirants dont il a souffert en détournant l’avion.
Le tribunal a rejeté la requête du prévenu qui risquait 15 ans de prison et avait demandé de commuer sa peine en une expulsion hors d’Espagne, pour pouvoir revenir au Maroc.
Les faits remontent au 25 août 1999 lorsque le prévenu avait embarqué sur un vol de Royal Air Maroc transportant 84 passagers et 8 membres d’équipage de Casablanca à Tunis.
Alors que le boeing survolait l’espace aérien algérien, il s’était levé de son siège en cachant un pistolet sous sa veste et s’était dirigé vers la cabine de l’avion pour demander un café, avant de menacer avec son arme, dont on ne voyait que le canon, les hôtesses et le chef de cabine. Le pistolet était en fait un jouet.
Il était ensuite entré dans la cabine et, toujours en cachant son arme, il avait obligé le commandant à mettre le cap vers le nord et l’Allemagne. Comme l’avion n’avait pas suffisamment de carburant pour atteindre son but, il avait finalement atterri à Barcelone. Là, la prise d’otages avait duré cinq heures en pleine nuit, avant que les passagers et l’équipage ne soient finalement libérés et que le pirate de l’air ne se rende à la police.
Incarcéré depuis août 1999, El Ouafi, un berger de 47 ans, originaire de Mequinez (Maroc), atteint de diabète, malnutrition et de troubles mentaux, avait affirmé avoir détourné l’avion, comme seule issue pour abandonner son pays. Il prétextait qu’une organisation maffieuse voulait le contraindre à commettre un régicide sur la personne du roi du Maroc.
AFP
Ces articles devraient vous intéresser :