Le Maroc est prêt à coopérer avec les communes françaises touchées depuis une dizaine de jours par des violences urbaines pour un retour au calme, a indiqué samedi à l’AFP Nouzha Chekrouni, ministre déléguée chargée des Marocains résidents à l’étranger.
Pour la neuvième nuit consécutive, des jeunes, pour beaucoup d’origine immigrée, sont descendus dans les rues des banlieues pauvres de Paris et de plusieurs villes du pays, ignorant les appels au "dialogue" des autorités, de plus en plus impuissantes à enrayer les violences.
"Nous sommes prêts à travailler avec des ONG franco-marocaines pour un meilleur encadrement de toute cette population, s’il y a vraiment un lien avec la communauté marocaine établie en France", a indiqué Mme Chekrouni, ajoutant que le Maroc étaient "disposés à ouvrir un dialogue avec les communes françaises" touchées par les violences.
"Pour le moment, nous ne pouvons que lancer des appels au calme pour un retour à la sérénité et au dialogue", a ajouté la ministre. "Nous ne pouvons rien faire de plus, pour une simple question de souveraineté, puisque les violences se passent en France", a indiqué Mme Chekrouni.
"Nous sommes tout de même en contact depuis deux jours avec l’ambassade de France à Rabat ainsi qu’avec le consulat", a-t-elle précisé.
Selon son ministère, en mars 2002, il y a avait 1 million d’immigrés d’origine marocaine en France.
Wanadoo.ma
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