La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Le conflit maroco-algérien torpille les ambitions de Washington qui veut développer une coopération militaire entre les deux pays voisins, pour lutter contre Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), estiment plusieurs médias américains. La visite que compte effectuer le Roi Mohammed VI aux Etats-Unis le 22 novembre prochain, inquiète au plus haut niveau les dirigeants algériens.
L’Algérie embarrassée par les démarches entreprises par le Maroc dans la région du Sahel, essaye d’exercer des pressions sur Washington, pour qu’elle n’accorde pas au Maroc un plus grand champ de manœuvre, quant à ce qui concerne la guerre contre le terrorisme dans cette zone, jusque-là chasse gardée d’Alger.
Les Etats-Unis, dont la priorité est de combattre le terrorisme dans la région du Sahel, veulent contenir cette rivalité maroco-algérienne. Washington ne peut pas engager une lutte dans cette zone, sans l’appui des deux principales puissances militaires de la région, en l’occurrence, le Maroc et l’Algérie.
"L’Amérique ne peut pas compter sur des pays comme le Niger ou la Mauritanie pour faire face à la menace d’Al Qaïda dans la région du grand Sahara", notamment en raison de la détérioration de la situation sécuritaire en Libye, expliquent les mêmes sources.
Aujourd’hui, le but de Washington est de trouver une solution définitive à la question du Sahara, opposant le Royaume au Polisario, pour que le Maroc et l’Algérie s’engagent pour de bon dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel.
Lors de la visite que compte effectuer le Roi Mohammed VI aux Etats-Unis le 22 novembre prochain, le monarque veut obtenir un appui fort de Washington, pour mettre un terme définitif aux incessantes attaques de l’Algérie, conclut la même source.
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