Deux ans après, le technicien franco-bosnien Vahid Halilhodžić, 71 ans, ne digère toujours pas son éviction par la Fédération royale marocaine de football (FRMF), avant la finale de la Coupe du monde Qatar 2022.
L’international marocain est sans club depuis la fin de son contrat à Dijon. A bientôt 32 ans, il cherche un club, si possible en Ligue 1. Metz songerait toujours à lui, alors que Le Mans aurait coché son nom.
Walid Regragui, libre depuis la fin de votre contrat avec Dijon, où en êtes-vous dans la quête d’un nouvel employeur ?
Je suis toujours en attente d’un club. Mais je ne me prends pas la tête. Je suis actuellement en région parisienne, où je m’entraîné deux fois par jour. Je suis zen et speed à la fois pour une bonne et simple raison : j’aurais préféré faire la préparation avec un groupe.
Avez-vous eu des propositions ?
J’ai refusé certaines approches en Ligue 2, Montpellier notamment. Il y avait Rolland (Courbis), le challenge était sportivement intéressant. Mais financièrement, j’aspirais à autre chose. Les dirigeants héraultais n’étaient pas prêts à consentir les efforts. A ce moment du marché, moi non plus je ne souhaitais pas en faire. Pourtant, je connais très bien le coach…
A quoi aspirez-vous ?
J’attends une proposition de Ligue 1. J’ai vraiment envie d’évoluer parmi l’élite. Ce niveau correspond davantage à mon style de jeu. J’ai donc fait le pari d’attendre. Strasbourg et Metz se sont penchés sur mon cas. Pour le Racing, c’est cuit vu qu’ils ont pris quelqu’un. Quant à Metz, j’attends un retour. D’une manière générale, les clubs ne veulent pas trop bouger. A mon avis, tout va s’accélérer dans les derniers jours du marché. C’est la réalité. Yann Lachuer se trouvait dans la même optique que moi. Il voulait une Ligue 1, mais a été contraint de choisir une formation de L2.
Le marché ferme dans une semaine. Il y a urgence…
Je commence à être un peu mois difficile. J’ai eu des offres de pays exotiques, comme les Emirats ou l’Arabie Saoudite. Je les ai refusées. Je vais peut-être me montrer plus ouvert !
Etes-vous inquiet ?
Je ne me prends pas la tête. Je n’ai jamais attendu après le foot. Financièrement, grâce à mon bon contrat à Santander, ça va. Si tout cela s’arrêtait demain, cela ne me dérangerait pas. Sans proposition ou challenge sportif intéressant, je suis prêt à arrêter. Pourtant, je reste persuadé qu’il me reste trois ou quatre années dans les jambes…
Le Mans, qui cherche un latéral, vous a-t-il approché ?
J’ai eu Rudi (Garcia) au téléphone il y a trois jours. Il m’a confié qu’il cherchait encore un latéral capable de jouer sur les deux côtés, mais également capable d’évoluer dans l’axe de la défense. Moi, je peux évoluer latéral ou milieu droit. Je ne corresponds pas vraiment au profil. Mais les choses vont peut-être évoluer dans les derniers jours du marché…
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