Depuis 2012, la militante franco-marocaine Latifa Ibn Ziaten, mère du maréchal des logis-chef Imad, une des victimes du terroriste Mohammed Merah, travaille avec les familles et les communautés pour empêcher les jeunes de tomber dans le piège de...
Le Marocain Jamal Zougam, principal accusé dans les attentats terroristes du 11 mars 2004 à Madrid, affirme qu’il a été mis en cause par le Centre national d’intelligence (CNI, espionnage espagnol), pour avoir refusé de collaborer avec les services de renseignement.
Le parquet demande 30.000 ans de prison pour Zougam que deux témoins à charge affirment avoir vu poser un sac à dos chargé d’explosifs dans l’un des trains de la banlieue de Madrid, visés par ces attaques.
Zougam est aussi le propriétaire de la téléboutique « Jawal Mundo Telecom » où les auteurs de ces attentats ont acheté les puces de téléphone mobile utilisées comme détonateurs des 10 bombes qui ont explosé dans quatre trains de Madrid et de sa banlieue.
Le ressortissant marocain, âgé de 33 ans et qui vit en Espagne depuis l’âge de 17 ans, fréquentait avec assiduité la mosquée de Lavapiés, un quartier du centre de Madrid où vivait la majorité des membres présumés du commando ayant perpétré ces attaques terroristes.
L’accusé assure que des agents du CNI l’ont approché en 2001 pour lui proposer de travailler pour eux comme informateur et de fournir des informations sur les étrangers qui fréquentaient ladite mosquée et sur le fonctionnement de la mouvance islamiste radicale, « en contrepartie d’un appartement, d’un passeport espagnol et de belles filles ».
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