Bateaux : Les liaisons Espagne-Maroc parmi les plus chères d’Europe
Les traversées en bateau en bateau entre l’Espagne et le Maroc font partie des traversées les plus chères en Europe, selon les résultats d’un comparateur de prix.
Bateau et avion : la flambée des prix des billets provoque l’indignation des MRE
Les associations de défense des droits des consommateurs affirment avoir été « surprises » par la réponse évasive du ministre des Transports et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, sur la hausse des prix des billets de voyage, dénoncée par les Marocains du monde qui souhaitent rejoindre le Maroc dans le cadre de l’Opération Marhaba.
Dans sa réponse aux questions des députés à la Chambre des conseillers, Mohamed Abdeljalil a déclaré que le secteur des transports est soumis à la loi de l’offre et de la demande, sans exposer les mesures que son département entend prendre pour réduire les prix des billets de voyage par voie aérienne, maritime et terrestre pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE) qui souhaitent passer leurs vacances d’été au Maroc.
Le président fondateur de l’Association « Avec les Consommateurs », Ahmed Bioud, a exprimé son étonnement suite aux propos du ministre, affirmant que « la diaspora marocaine se trouve aujourd’hui prise entre les griffes d’une concurrence acharnée entre les compagnies de transport, et cette situation est devenue intenable ». Dans des déclarations à Hespress, Bioud a déploré que « certaines des compagnies augmentent leurs tarifs en période estivale, qui coïncide avec une pénurie dans la flotte de transport aérien, terrestre et maritime ».
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Pour trouver une solution viable à ce problème récurrent, le responsable propose « la création d’un fonds spécifique pour rassembler les recettes des transferts des Marocains de l’étranger afin de fournir une compagnie ou un bureau privé offrant des prix bas toute l’année ». Selon les données du bureau des changes publiées en avril, « les transferts des Marocains résidant à l’étranger ont atteint l’équivalent de 17,70 milliards de dirhams à fin février 2024, contre 17,44 milliards de dirhams un an auparavant ».
Ali Chtour, président de l’Association marocaine de défense des droits des consommateurs, a insisté pour sa part sur l’urgente nécessité pour le ministère du Transport de « trouver une solution efficace à la hausse des prix des billets pour les Marocains de la diaspora, compte tenu de leur la contribution importante à l’économie nationale », invitant les autorités du royaume à « anticiper » ces situations, plutôt que de « chercher des solutions au moment où les problèmes surviennent ».
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