Marrakech : quand le charme nocturne devient un cauchemar pour les voyageurs

Une société australienne de matelas a réalisé une étude sur les destinations touristiques et a établi le classement des lieux touristiques où il est le plus difficile de dormir. Cinq facteurs critiques ont été examinés : les niveaux de bruit moyens en décibels, le pourcentage d’avis négatifs sur la qualité du sommeil, l’indice de qualité de l’air, le trafic touristique et les heures d’ouverture des boîtes de nuit et un score a été attribué à chaque destination. À l’arrivée, Marrakech occupe la 6ᵉ place du classement, avec un score de 0,59.

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Les niveaux de bruit peuvent atteindre 90 décibels (dBA) dans la ville ocre. Pas moins de 60 % des avis d’hôtels mettent en avant des inquiétudes concernant la qualité du sommeil, révélant que de nombreux voyageurs ont du mal à trouver leur sommeil. « Avec une vie nocturne palpitante jusqu’à environ 4 heures du matin, l’atmosphère enchanteresse de Marrakech peut attirer les visiteurs, mais elle crée également une toile de fond agitée qui peut donner l’impression que la tranquillité est un rêve lointain pour ceux qui espèrent une évasion paisible », commentent les auteurs.

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Avec un score de 0,74, Hong Kong est la destination touristique la plus perturbatrice du sommeil. Les niveaux de bruit moyens atteignent 91,4 dBA et 73 % des avis sur les hôtels mentionnent une mauvaise qualité de sommeil. Cancun prend la 2ᵉ place avec un score de 0,68. Il n’est pas aisé de passer une bonne nuit dans cette ville mexicaine : elle enregistre les niveaux de bruit les plus élevés parmi les destinations les plus prisées, soit 103 dBA. Las Vegas (États-Unis) complète le top 3 avec un score de 0,67. Avec un score de 0,60, Shanghai (Chine) occupe la 4ᵉ place, tandis que Istanbul (Turquie) se classe 5ᵉ avec un score de 0,59.

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« Un sommeil de qualité est essentiel, mais il est souvent négligé lors de la planification d’un voyage. Il est surprenant de constater à quel point le bruit et la vie nocturne peuvent avoir un impact sur la qualité du sommeil dans les destinations populaires », a déclaré Dylan Tollemache, cofondateur et PDG de la société. Il ajoutera : « Des villes comme Hong Kong et Cancun figurent peut-être sur de nombreuses listes de choses à faire, mais la réalité de dormir dans ces villes animées peut être bien différente. […] Ce qui ressort, c’est que même le charme et l’énergie d’une ville peuvent parfois signifier qu’il faut faire des compromis sur une bonne nuit de sommeil, ce que les voyageurs ne prévoient pas forcément au moment de réserver leur séjour. »