Son hospitalisation en décembre dernier, dans une clinique de Rabat, faisait suite à l’aggravation du cancer contre lequel elle luttait depuis plusieurs années.
Reconnue pour sa voix distinctive et son interprétation inspirée du style musical du sud marocain amazigh, Naïma Samih avait débuté sa carrière dans les années 1970. Ses chansons, notamment le titre « Yak a Jari », ont connu un succès important au Maroc et dans d’autres pays arabes.
L’artiste a collaboré avec des compositeurs et paroliers marocains de renom, tels qu’Abdallah Issami, Ali Haddani, Abdelkader Rachdi, Abdelwahab Doukkali, ainsi que le Koweïtien Youssef Al Muhanna.
Sa dernière apparition publique date de 2016, lors d’un hommage au festival « Aswat Nissaa » à Tétouan.
Naïma Samih s’était retirée de la scène artistique en 2007. Des sources proches avaient alors indiqué qu’elle avait accompli la Omra et décidé de porter le hijab.
Elle était mariée à l’ancien champion cycliste Mustapha Belkaid, avec qui elle a eu un fils, Shams Eddine.