La pastèque marocaine bat des records

La campagne évolue à un rythme soutenu. Après Zagora et Taroudant, les récoltes se poursuivent dans le nord du royaume. Selon la plateforme spécialisée East Fruit, la récolte est en cours dans la région de Kariat Ba Mhamed, confrontée à une vague de chaleur (45 °C). « Tout se passe bien durant le développement du fruit, mais des accidents climatiques viennent perturber la récolte », explique un exportateur interrogé par la plateforme. Malgré ces aléas climatiques, les rendements restent élevés par rapport à l’année dernière. « Ces problèmes ne sont pas assez graves pour compromettre la campagne », assure l’exportateur.

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Contrairement à l’année dernière où le virus MWMV a fait des ravages, sa propagation a été maitrisée cette année, notamment chez les producteurs précoces de Taroudant, ce qui a permis de réduire considérablement les pertes. On note également une progression des exportations. Selon East Fruit, les exportations de pastèque dans la région de Berkane ont déjà augmenté de 17 % par rapport à la même période de l’an dernier, alors que la campagne n’est pas terminée. « Le résultat final sera sans aucun doute très satisfaisant », se réjouit un exportateur.

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La campagne va se poursuivre à Berkane, avant d’atteindre Larache où une récolte importante et de qualité est attendue. Près de 80 % des pastèques de cette région sont destinées à l’export. Par ailleurs, la pastèque marocaine fait face à une concurrence féroce de l’Italie et de la Grèce sur les marchés européens, ce qui « fait baisser le prix moyen de 0,95 à 0,80 dollar le kilo », indique un exportateur, assurant que cette situation n’affecte pas le Maroc et que la demande de pastèques marocaines reste forte en Europe de l’Ouest, dans les pays nordiques et en Europe de l’Est.