Sous la supervision de l’administration centrale du ministère de l’Intérieur, des chefs des départements de l’Intérieur dans plusieurs préfectures et provinces ont procédé à une révision minutieuse des listes de convocation. Des noms de personnalités, élus et parlementaires, jugés « suspects » ou aux relations jugées douteuses ont été écartés de la fête du trône, fait savoir Assabah. Les walis et gouverneurs ont conservé les listes habituelles. Ils ont simplement procédé à quelques ajustements ciblés, notamment pour certains parlementaires dont « la présence suscitait la controverse. »
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Des responsables politiques n’ont pas manqué de réagir à ces coupes sélectives. Interrogé, l’un d’eux confie sous couvert d’anonymat, avoir été écarté plusieurs années de suite, sans toutefois en fournir les motifs de son exclusion.
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Le 26ᵉ anniversaire de la fête du trône aura lieu jeudi dans l’enceinte du palais royal de Tétouan. À la manœuvre, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, accompagné des walis et gouverneurs de l’administration centrale. Tour à tour, les délégations et les représentants des différentes régions, préfectures et provinces défileront en rangs serrés. À l’occasion, ils vont renouveler leur allégeance au roi, en tant qu’Amir Al Mouminine (Commandeur des croyants). À la fin de la cérémonie, Abdelouafi Laftit réunira les hauts responsables de son département pour son traditionnel conclave annuel, dont l’objectif est de fixer la feuille de route pour les mois à venir, tout en s’appuyant sur les grandes lignes du discours royal.