La décision du TAS scelle la carrière de Mohamed Katir

Dans une décision rendue publique vendredi, le TAS a décidé que la suspension de quatre ans de Katir, en vigueur depuis décembre 2024, se poursuit. Le tribunal a également rejeté la demande de la Fédération mondiale d’athlétisme (WA) d’augmenter la sanction contre Katir d’une année supplémentaire. En clair, l’athlète espagnol d’origine marocaine ne participera à aucune compétition jusqu’en février 2028. Il manquera certainement les Jeux Olympiques de Los Angeles 2028.

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Vice-champion du monde du 5 000 m, Mo Katir avait été suspendu en février 2024 pour une période de deux ans, soit jusqu’au 6 février 2026, par l’Athletics Integrity Unit (AIU) pour « une infraction découlant de trois manquements à l’obligation de localisation au cours des douze derniers mois ». Le 18 mars 2024, l’AIU lui a également notifié une violation présumée des règles antidopage de la WA (règle 2.5) pour avoir falsifié des documents écrits soumis à titre de preuve, rappelle El Estadio Deportivo.

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Le TAS précise que Katir avait reconnu, lors d’un entretien avec l’AIU, avoir falsifié une carte d’embarquement pour faire croire qu’il avait voyagé le jour de l’une des décisions relatives à la localisation, mais qu’il n’avait pas accepté les conséquences ADRV supplémentaires proposées par l’AIU. Le 11 décembre 2024, la commission disciplinaire de la WA a conclu que l’athlète avait commis une violation des règles antidopage et l’a suspendu pour une durée de quatre ans à compter de cette date.

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Le 9 janvier 2025, Mo Katir a fait appel de cette décision devant le TAS, demandant l’annulation de la décision de la commission disciplinaire de la Fédération. A son tour, celle-ci a déposé un contre-appel auprès du TAS le 11 mars 2025, demandant que la période de suspension de l’athlète soit portée à cinq ans. Finalement, le TAS a rejeté l’appel de Katir contre sa suspension, ainsi que la requête de la WA.