
Maroc : attaques animales inexpliquées à Khenifra
Un éleveur sexagénaire affirme avoir été attaqué par un animal sauvage semblable à un lion près de Douar Amrous dans la province de Khenifra.
À Essaouira, les chèvres qui ont coutume d’escalader les arganiers, arbres endémiques au tronc noueux et aux branches épineuses, afin de se nourrir de fruits riches en pulpe, sont aujourd’hui exploitées pour le tourisme.
En grimpant les arganiers à plusieurs mètres de hauteur avec une agilité étonnante, les chèvres domestiques réussissent à diversifier leur alimentation dans un milieu semi-aride en manque de ressources végétales à la fin de l’été. Cet exercice traditionnel auquel s’adonnent les chèvres est bénéfique pour les producteurs de l’huile d’argan. En effet, elles jettent le noyau intact après avoir consommé le fruit. Les producteurs de l’huile d’argan récoltent à leur tour le noyau et le pressent. Un processus traditionnel qui résiste au temps en dépit de la modernisation de l’industrie.
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Avec l’afflux de visiteurs, les agriculteurs aiguisent leur appétit. Certains d’entre eux « forcent désormais leurs troupeaux à rester perchés des heures durant pour satisfaire la demande de photos », rapporte Le Monde des animaux, notant que cette pratique « épuise les animaux et pose un problème éthique grandissant. » Le magazine déconseille aux voyageurs de contribuer à cette exploitation. L’auteur de l’article les invite à privilégier l’observation spontanée, en admirant les chèvres lorsqu’elles montent d’elles-mêmes dans les arbres.
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Il leur est également recommandé de ne pas encourager les mises en scène en payant pour des clichés, mais de soutenir plutôt les coopératives locales d’huile d’argan, qui garantissent une production respectueuse des traditions et de l’environnement. Les voyageurs sont invités à choisir des visites guidées engagées dans le tourisme durable, car cela permet de profiter de ce spectacle insolite, tout en participant à la préservation des arganiers et au bien-être des animaux.
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