« Avec l’accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats-Unis, les deux pays sont à l’orée d’une nouvelle ère de leurs relations bilatérales ».
Intervenant hier à Casablanca à l’occasion de la tenue d’un atelier sur l’ALE, organisé par la Chambre américaine de commerce au Maroc, en collaboration avec le groupe BMCE-Bank, l’ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Thomas Riley a déclaré qu’avec cet accord, les liens commerciaux et économiques entre les deux pays iront en se renforçant.
« Tandis que nous prendrons conscience des réalités et saisirons les opportunités de la mondialisation, nos économies deviendront de plus en plus interconnectées et interdépendantes », a-t-il estimé, ajoutant que le processus ainsi engagé constitue « une bonne chose pour les deux pays » dont « la longévité et la profondeur » de leurs relations bilatérales ne sont plus à démontrer.
En cours d’achèvement, l’ALE Maroc- Etats-Unis jouera, de ce fait, un « rôle central dans l’amélioration de nos liens », a fait valoir le diplomate américain. L’ouverture des marchés publics, l’harmonisation des standards, l’élargissement de l’accès aux services financiers ne peuvent que générer des gains compétitifs pour les secteurs privés des deux pays. M. Riley a également tenu à rassurer la communauté des affaires en affirmant, notamment, que Washington met en œuvre et continuera de le faire « un programme ciblé d’assistance technique pour aider le Maroc », en tant que partenaire privilégié, à faire les ajustements nécessaires pour surmonter les défis et « profiter de toutes les opportunités de l’ALE ».
Ces efforts, a-t-il notamment révélé, iront du tourisme rural, à l’éducation, en passant par le micro-crédit et l’habitat. Et parce qu’il s’agit d’une activité particulièrement sensible, le secteur agricole bénéficiera de tous les égards ; les Etats-Unis soutenant pleinement « l’objectif de réforme agricole du Maroc ». Autant de volets qui auront été débattus lors de l’atelier sur l’ALE dont l’objectif est de mieux informer les décideurs des opportunités qu’offre le marché américain.
Le Matin
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