Pour l’Association marocaine des droits de l’homme, qui s’est constituée partie civile dans l’affaire, la liberté provisoire avait été accordée au ressortissant koweïtien sur la base des garanties écrites produites par l’ambassade du Koweït au Maroc, d’une caution de 300 000 dirhams, et de la décharge signée par la partie civile, représentée par la famille de la victime.
À cet effet, un arrangement à l’amiable aurait été trouvé entre la famille de la jeune fille de 14 ans, victime de viol, et l’agresseur koweïtien de 24 ans. Selon le site Akhbarona, ce dernier se serait acquitté de la somme de 500 000 dirhams.
Malgré l’interdiction de quitter le territoire national, ordonnée par le Parquet général de Marrakech, le 29 janvier dernier, l’audience du 11 février a été reportée au 17 mars prochain, pour non comparution du mis en cause, qui a profité de la liberté provisoire pour échapper à la justice et s’enfuir du Maroc.
Réagissant aux dernières évolutions de cette affaire, l’AMDH a appelé à avoir recours aux mécanismes juridiques internationaux pour défendre les intérêts suprêmes de la victime et forcer le citoyen koweïtien à répondre de ses crimes devant la justice marocaine.