Loi de finance rectificative 2020 : les grandes orientations connues

8 juillet 2020 - 15h00 - Economie - Ecrit par : P. A

Le projet de loi de finances rectificative pour l’année budgétaire 2020 était à l’examen lors du dernier conseil des ministres. On y a principalement débattu des orientations générales dans le cadre de crise du coronavirus.

Le dernier conseil présidé par le roi Mohammed VI a décidé entre autres que le Fonds spécial covid-19 fonctionnera jusqu’à fin 2020, rapporte Aujourd’hui le Maroc. En l’occurrence, le conseil a procédé à l’examen des orientations générales du projet de loi de finances rectificative pour l’année budgétaire 2020.

En vue de préserver l’emploi dans le secteur privé, une partie du Fonds spécial covid-19 sera dédiée à la poursuite, jusqu’à la fin de l’année, des mesures sociales et économiques au profit des secteurs durement touchés par la crise. De façon concrète, il s’agit de l’accompagnement des différents secteurs afin de préserver plus de 80 % des salariés déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de régulariser la situation des employés non déclarés.

Le projet de loi de finances rectificative prévoit aussi l’accompagnement de la reprise progressive de l’activité économique. Dans ce cadre, le gouvernement entend mettre en œuvre des mesures en fonction des spécificités de chaque secteur, et de l’impact de la crise. Un taux d’intérêt préférentiel maximum de 3,5 % avec un délai de remboursement de 7 ans, deux ans de grâce et une garantie de l’État variant entre 80 et 95 % sera accordé aux très petites entreprises.

Le troisième point du projet traite de la dynamisation du processus de mise en œuvre des réformes de l’administration. Dans ce sens, des dispositions légales seront prises pour simplifier des procédures et des formalités administratives, liées notamment au respect des délais maximum pour répondre aux demandes d’investissement.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Loi de finances (PLF 2025 Maroc)

Aller plus loin

Maroc : le gouvernement met le paquet sur l’emploi et les entreprises

Le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, a indiqué vendredi, que l’État va doubler en 2021 les postes budgétaires...

Le gouvernement marocain prédit une baisse de la croissance de 5 % en 2020

Le ministère des Finances a diffusé sur son site la note de présentation du projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour l’année 2020, qui relève que «  le taux de...

Ces articles devraient vous intéresser :

Fisc : Le Maroc ajuste l’IS et l’IR dans la Loi de finances 2024

Au Maroc, des ajustements ont été apportés à l’Impôt sur les sociétés (IS) et l’Impôt sur le revenu (IR) dans le cadre de la Loi de finances 2024.

Netflix, Spotify... Le Maroc serre la vis

Selon la loi de finances 2024, les fournisseurs de services non-résidents au Maroc ont désormais l’obligation de s’enregistrer sur la plateforme dédiée et d’obtenir un identifiant fiscal.

Maroc : la réforme fiscale 2025 allège l’impôt sur les petits salaires

Fouzi Lekjaa, ministre délégué au Budget, a fait par d’une baisse d’impôts pour les petits salaires, notamment ceux inférieurs à 12 000 dirhams, dans le cadre du projet de loi de finances 2025. Présentée vendredi dernier à la Chambre des représentants,...

Jeux de hasard au Maroc : mauvaise nouvelle pour les joueurs

Au Maroc, les bénéfices tirés des jeux du hasard seront désormais soumis à l’impôt sur le revenu. C’est la conséquence directe de certains amendements du Projet de Loi de Finances 2025 par la Chambre des conseillers.

Maroc : nouvelles mesures fiscales en 2024

Au Maroc, de nouvelles mesures fiscales entrent en vigueur dès le début cette année 2024, a annoncé la Direction générale des impôts du royaume.

Jeux de hasard : un débat houleux au Maroc

Des députés ont exprimé leur inquiétude quant à l’imposition d’une taxe sur les jeux de hasard, craignant que cette mesure prévue dans le projet de loi de finances 2025 ne conduise à une légalisation de la pratique de ces jeux chez les mineurs, ainsi...

Fonctionnaires marocains : des coûts salariaux de plus en plus insoutenables ?

Au Maroc, les quelque 570 917 fonctionnaires publics devraient coûter 180,27 milliards de dirhams à l’État en termes de salaire en 2025, ce qui représente 10,96 % du PIB et près de 53 % de l’investissement prévu. Des dépenses qui pèsent lourd sur les...

Impôts : Marocains, ce qui vous attend en 2024 !

Au Maroc, de nombreuses mesures fiscales majeures de la loi de finances 2024 ont été actées pour la nouvelle année, puis publiées au Bulletin officiel n° 7259 bis, daté du 25 décembre 2023. Voici ce qu’il faut retenir.

Maroc : du changement en vue pour l’impôt sur le revenu

Au Parlement, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, a annoncé que le gouvernement d’Aziz Akhannouch prévoit d’engager une révision de l’impôt sur le revenu (IR) dans le prochain projet de loi...

Bonne nouvelle pour les salariés marocains

Les salariés marocains peuvent se frotter les mains. Des mesures fiscales qui leur sont favorables sont consignées dans le projet de loi de finances (PLF-2025).