Le dépôt de la déclaration de revenus fonciers soumis à l’impôt sur le revenu (IR) et le paiement dudit impôt, doivent être effectués au plus tard le 29 février, a prévenu la Direction générale des impôts (DGI).
A Tanger, les prix de l’immobilier, s’ils n’ont pas encore atteint des sommets vertigineux, continuent de grimper. Entre 2003 et 2005, les prix ont connu une augmentation moyenne de 30%. Une tendance qui semble se poursuivre.
Actuellement des appartements de moyen standing qui valaient en moyenne entre 6 et 7.000 DH/m2 sont actuellement proposés à plus de 10.000 DH. Dans le haut de gamme, la fourchette se situe entre 12 et 15.000 DH/m2. Certains, en fonction de l’emplacement, placent la barre encore plus haut.
Comme cet immeuble du centre qui affiche 20.000 DH/m2 pour des appartement de 100 m2, soit 2 millions de DH par appartement.
Sur la corniche, certains promoteurs proposent des logements à des prix encore plus élevés.
Cette flambée des prix de l’immobilier est due, selon les professionnels du secteur, à la rareté et à la spéculation. De fait, nombreux sont les opérateurs dans ce domaines qui achètent et vendent au gré des grands investissements que connaît la ville et la région.
Dans la gamme du logement de haut standing et de luxe, l’offre a de fortes chances d’être boostée par les nouveaux chantiers touristiques et résidentiels en projet sur la côte atlantique. Plus de 600 hectares y sont dédiés.
Pour dénicher une demeure à prix abordable, il faudra se rabattre sur d’autres quartiers d’un standing plus moyen, tel que Souani, même si le nombre d’appartements neufs à vendre est plutôt faible. Mais dans ce cas, on peut s’offrir un étage dans l’une des nombreuses maisons particulières pour moins de 500.000 DH. Actuellement, la demande pour le résidentiel est telle que les immeubles sont vendus en grande partie sur plan, bien avant la fin des travaux.
Dans le secteur du logement économique l’offre est plutôt dense avec des projets même à Asilah. Au sein de cette gamme, les données risquent grandement de changer avec l’entrée sur le marché des opérateurs de la taille du groupe Addoha. Cette dernière a démarré les travaux de construction de 9.000 logements économiques dans la nouvelle cité d’Ibn-Battouta.
Le Nord séduit les Espagnols
LES promoteurs immobiliers ont un engouement certain pour le nord du Maroc et plus particulièrement pour Tanger. Déjà, des géants du secteurs ont acquis des terrains et annoncés de gros chantiers.
Urbas, un des titans de l’immobilier espagnol avec Fadesa, a acheté 6.500 m2 de terrains au centre ville de Tanger. Le montant de la transaction n’a pas encore été communiqué mais en fonction de l’emplacement, les terrains constructibles au centre ville de Tanger peuvent dépasser les 30.000 DH/m2. Ces terrains seront dédiés à des immeubles de haut de gamme avec des plateaux pour bureaux. A côté de cette transaction, un autre privé espagnol, le groupe Salamanca vient d’acquérir plus de 16.000 m2 en plein boulevard Mohamed V.
La transaction a été facturée à plus de 65 millions de DH et le terrain est destiné à recevoir un centre de loisirs et de commerce ainsi que des résidences. Renta, à travers sa filiale Mixta Africa s’est lancé dans la réalisation d’un projet de constructions économiques à la périphérie de la ville. Le groupe a déjà entamé la réalisation de ce complexe immobilier baptisé Anass dont l’originalité reste l’utilisation massive de matériaux préfabriqués. Il s’agit de 500 appartements et divers locaux commerciaux dont le prix démarre à 160.000 DH. La société entend aussi lancer des projets du même genre à Tétouan.
Ali Abijou - L’Economiste
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