
Le Maroc fait face à une fuite massive de ses devises. Au cœur du scandale, une application russe et un ingénieux système de paiement numérique pourtant interdit. L’État parle de « pillage » et a décidé de frapper fort
Les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, fin octobre dernier, quelque 21,68 milliards de dirhams au Maroc, soit une baisse de 1,8% par rapport au niveau enregistré une année auparavant.
Pour le seul mois d’octobre 2006 et comparativement à octobre 2005, les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont réalisé une expansion de 37,8%, a précisé l’Office des changes.
Comparativement à la moyenne des recettes de janvier à octobre des années 2001-2005, soit 18,15 milliards de dirhams, ces recettes se sont accrues de 19,5%. Par ailleurs, les dépenses au titre des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, à fin octobre dernier, quelque 12,5 milliards contre 13,4 milliards une année avant, soit une régression de 6,7%.
Ce recul s’explique essentiellement par la baisse de 58,9% des transferts au titre des cessions d’investissements étrangers, qui ont atteint au terme des dix premiers mois de l’année en cours quelque 5 milliards au lieu de 12,24 milliards une année auparavant.
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