Le développement de ce produit, déjà adopté par des milliers d’utilisateurs dans 132 pays dans le monde, a coûté au plus grand éditeur de logiciels la bagatelle de 2,5 milliards de dollars.
Microsoft Maroc a présenté samedi dernier à Casablanca le nouveau produit à plus de 150 de ses clients et partenaires. Celui-ci, qui réconcilie le monde des processus et des individus, présente une panoplie d’atouts, selon les responsables de Microsoft Maroc. Une grande facilité d’utilisation, une couverture fonctionnelle étendue, une adaptabilité à différentes tailles d’entreprise et un mode d’accès très diversifié sont les grands points forts de ce nouveau standard du marché.
Cette nouvelle marque qui ne « se veut point opportuniste », fait remarquer Youssef Lahlou, responsable et spécialiste de l’activité Business Solutions, s’inscrit dans la continuité de la stratégie d’innovation et de prospection de Microsoft. D’ailleurs, 1.700 employés se sont mobilisés pour ce nouveau né, déjà performant, dont la moitié est dédiée, principalement, à la recherche et au développement.
L’exploitation de ce progiciel a connu une croissance de 8% en 2004, 14 en 2005 et de 20% en 2006, d’après les responsables. D’ailleurs, cette offre est déjà opérationnelle chez une quarantaine de sociétés locales, affirme le directeur général de Microsoft Maroc, Youssef El Aoufir, qui reste discret quant à leur estimation du chiffre d’affaires attendu en 2007.
Les « boys » marocains de Microsoft Maroc ont vivement souligné l’importance des individus qui sont au centre de la réflexion de tous les collaborateurs de Microsoft. « Il faut que la structure du processus s’adapte à celle du cerveau humain », dira Youssef Lahlou, et non le contraire.
Face à l’évolution considérable des marchés que connaît le Maroc aujourd’hui, les entreprises ne doivent pas manquer une telle occasion pour reconsidérer leurs axes et leurs stratégies de développement. Se doter de ressources humaines qualifiées et d’outils performants est le seul moyen de rester pérenne dans les actuelles conjonctures concurrentielles.
L’Economiste - Loubna Moussali