Dans un communiqué, la Jamaa qualifie cette démarche de « catastrophique », et appelle les dirigeants marocains à assumer leurs responsabilités. Pour le mouvement, la nomination de David Govrin qui assure les fonctions de chargé d’affaires au bureau de liaison d’Israël à Rabat « ne correspond pas à la position déclarée ». « C’est une journée de deuil et de colère pour le peuple marocain auquel on a imposé ce choix impopulaire qui affecte sa dignité, sa force et son avenir », affirme l’ONG.
Pour les responsables de l’association, « la normalisation des relations signifie l’infiltration de l’État d’occupation dans la société marocaine à tous les niveaux ». Elle explique que « la question ne se limite pas à la conduite des affaires dans un bureau de liaison, mais elle est plus grande que cela et plus dangereuse », relève-t-elle. Al Adl dénonce une manœuvre visant à « tromper le peuple et permettre aux sionistes d’atteindre les artères de la vie du pays ». Une « tache de honte qui afflige le Maroc, le pays des martyrs, des moudjahidines et des conquérants de Bait al-Maqdis ».
L’Instance marocaine de soutien aux causes de la Oumma insiste par ailleurs sur « la nécessité d’unir les efforts des forces vives de ce pays pour affronter le danger de la normalisation sioniste et ses répercussions sur le peuple et l’État ».