« La demande de la réouverture les frontières par les responsables marocains ne suffit pas, car ces derniers doivent avoir de bonnes intentions et prendre les mesures nécessaires pour cesser les atteintes et les crimes à l’encontre de l’Algérie aux frontières, notamment le trafic les armes et de la drogue », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Arabic Post. Dédouanant son pays, Ammar Belhimer a affirmé que l’Algérie ne tenait pas compte des « comportements inappropriés » au niveau des frontières en raison des « considérations humanitaires ». « Mais à un moment donné, l’autre côté persiste dans les transgressions et ne tient pas compte les relations de fraternité et de voisinage, nous sommes obligés de réciprocité et prendre les mesures nécessaires pour défendre et protéger nos droits », a-t-il martelé le responsable algérien.
Se prononçant sur l’affaire de la zone frontalière algéro-marocaine Figuig dans la wilaya de Bechar, il a indiqué que compte tenu du fait que ces frontières sont « transformées en des issues préférées pour la contrebande », « les mesures ont été prises à cet effet pour mettre fin à ces pratiques dangereuses visant la sécurité et la stabilité de l’Algérie ». Les services de sécurité algériens avaient entre-temps donné un ultimatum aux agriculteurs marocains pour évacuer les exploitations de champs de palmiers-dattiers sises dans la localité d’El Arja, le 18 mars.
« Ces citoyens marocains, bien qu’ils exploitent les terres algériennes depuis les années sans la moindre contrepartie, ils payent, en revanche, les impôts pour leur pays », a par ailleurs précisé le porte-parole du gouvernement algérien.