L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.
Une dizaine de blessés, dont plusieurs dans un état grave et cinq tentatives d’immolations, voilà le résultat des affrontements entre des instituteurs du primaire venus de plusieurs régions du Royaume et les forces de l’ordre lors d’un sit-in en date du 1er avril à Rabat. La colère est à son comble.
Ces enseignants qui revendiquent leurs droits sociaux et le départ du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, Ahmed Akhchichine ont été soutenus par les enseignants licenciés qui réclament "l’activation du programme de promotion", selon Marouane N., enseignant licencié du secondaire qui affirme que "c’est une promesse émise par le ministère et il lui incombe de la respecter".
En effet, selon ce dernier "la plupart des enseignants licenciés n’ont intégré la formation que pour jouir de cette possibilité. J’ai dû, pour ma part, abandonner un master pour profiter de cette éventualité".
"La riposte des forces de l’ordre a été très violente, faisant des blessés très grave", souligne cet enseignant avant de poursuivre "dire que nous sommes des enseignants et que nous estimions que l’État nous respectait pour le travail d’éducation que nous faisons…".
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