Une affaire de détournement touche le consulat du Maroc à Barcelone
Trois fonctionnaires du consulat général du Maroc à Barcelone font l’objet d’une enquête pour détournement. Ils sont actuellement interrogés par la Brigade nationale de la...
L’ancien consul général de France à Marrakech, Philippe Casenave, aurait prêté, entre 2018 et 2020, sa résidence officielle à un « ami » qui y recevait des « prostituées ». L’information a fuité après la nomination, le 2 mai, du diplomate français en tant que directeur du protocole d’État. Un poste auquel il a dû renoncer.
Le web-magazine anglophone Politico Europe a révélé cette information dans sa livraison du 5 mai, précisant que Philippe Casenave prêtait sa résidence de fonction à Marrakech à un « ami » qui utilisait cette propriété de l’État français, un riad de 785 m², comme sa propre maison. Le diplomate a dû renoncer au poste prestigieux de directeur du protocole d’État suite aux révélations de trois de ses collègues, lesquelles ont conduit à l’ouverture d’une enquête interne « express ».
À lire : Une affaire de détournement touche le consulat du Maroc à Barcelone
L’affaire fait grand bruit dans le monde de la diplomatie française parce que l’ami en question, décorateur de profession, recevait des amis le week-end dans la résidence officielle de Casenave à Marrakech et s’offrait même le luxe d’utiliser l’argenterie et le service de dîner gravé aux insignes de la République française. Selon l’enquête interne, l’« ami » du consul y recevait régulièrement des « jeunes, vraisemblablement des prostituées », en l’absence du consul.
Aller plus loin
Trois fonctionnaires du consulat général du Maroc à Barcelone font l’objet d’une enquête pour détournement. Ils sont actuellement interrogés par la Brigade nationale de la...
Accusés de détournement de fonds, deux anciens fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone ont été placés en détention, mercredi, par le procureur général du Roi près du...
Le ministère israélien des Affaires étrangères a ouvert une enquête interne après des soupçons d’« irrégularités » financières et administratives et de harcèlement sexuel au...
La Chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Rabat a rendu son verdict, tard dans la nuit de lundi à mardi 22 mars, dans l’affaire de détournement...
Ces articles devraient vous intéresser :