Après son interpellation, le député de Fès a fait un malaise et a été admis à l’hôpital Ibn El Khatib de Fès, avant de retourner vers les locaux de la BNPJ, rapporte Assabah. Il est le principal accusé dans une vaste affaire de détournement du foncier et de constructions urbanistiques illégales au niveau de la commune rurale d’Oulad Tayeb, relevant de la région de Fès-Meknès. Il avait géré cette ville en tant que maire lors de la précédente mandature.
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Outre l’élu, plusieurs fonctionnaires, dont une ingénieure, un agent communal, un auxiliaire d’autorité et un responsable des terres collectives, ont été également arrêtés. Entendus par la BNPJ, ils ont été tous placés en garde à vue au même titre que le parlementaire. Selon des sources locales, il pourrait y avoir d’autres interpellations dans le cadre de cette affaire. Ce qui renforce cette probabilité, c’est la convocation adressée par la BNPJ à plusieurs personnes voire personnalités de la région.
En attendant d’éventuelles arrestations, la garde à vue du député et de ses complices va être prolongée, en vue de permettre aux enquêteurs de la BNPJ, d’élucider cette affaire.